Du grec ἀνακόλουθος, le mot désigne une figure de construction caractérisée par une rupture syntaxique. Il s’agit dans certains cas d’une ellipse où l’on emploie une phrase relative sans son antécédent, ou dans d’autres, d’une phrase où la continuité syntaxique est rompue, sans que le lien logique soit altéré. L’anacoluthe sert principalement à rendre la phrase plus expressive. On trouve des exemples d’anacoluthe dans les Pensées de Pascal, comme le célèbre « nez de Cléopâtre » : "Le nez de Cléopâtre: s'il eût été plus court, toute la face de la terre aurait été changée." L’anacoluthe est également proche d’autres figures de style, comme l’anastrophe, l’inversion et l’anantapodoton.
Une source intéressante : http://fr.wikipedia.org/wiki/Anacoluthe